CELIA ♥

SON CARACTERE

Celia a été battue depuis le premier jour de son débourrage. Depuis elle a peur de l'homme et se cache au fond de son box. Lorsque quelqu'un essaye de l'approcher, elle devient comme folle et rue pour qu'on la laisse tranquille. Pourtant elle avait un gros potentiel mais elle a été blessé.

Après avoir trié les papiers des nouvelles inscriptions et payés le vétérinaire pour les oscultations de nos poulinières, je décida d'aller voir Celia, une jument qui avait été maltraité et qui s'en remet de jour en jour. Elle sa doit bien faire deux mois que je m'occupe d'elle. Elle ne rue plus au box quand moi et seulement moi, je rentre dedans. Elle reste malgré tout craintive, s'était déjà un début.

Aujourd'hui j'avais seulement prévue de la brosser, elle adorait sa, je crois que c'est l'une des choses dont elle n'a pas peur et qu'elle apprécie. C'est déjà sa, et si elle serait de bonne humeur je pense même pouvoir la ramener au pré, car pour l'instant les sorties que je faisais avec elle était une catastrophe, elle finissait toujours par m'envoyer dans un buisson, bah oui je pense qu'elle ne souhaite pas me faire du mal seulement se protéger, et elle s'enfuie derrière l'écurie. Mon plus gros boulot serait certainement de lui faire reprendre confiance en l'humain, mais on va déjà commencer par moi et ensuite le maréchal ferrant, car je ne compte pas la monter tant qu'elle ne saura pas parfaitement ferrées. Elle n'avait pas de faire et si je l'a monte sa pourrait lui abîmer la fourchette, je ne préfère donc pas.

Je passa d'abord à la sellerie chercher ma boîte de pansage ainsi que mon licol en moumoute blanche, elle se blesse sinon avec les autres lorsqu'elle tire au renard. Puis je me dirigea vers son box. Tout les autres chevaux me faisaient pitié. Je ne pouvais m'occuper de tous, heureusement deux d'entre eux était avec de bonne cavalière.

Je posa mes affaires doucement à terre afin d'effrayer personne. Je pencha la tête par la fenêtre du box que j'ouvris. La jument leva la tête et me vit. Elle se décolla du mur et avança jusqu'au milieu du box et me regarda en ayant les oreilles qui bougeaient d'avant en arrière, montrant qu'elle est à l'écoute. Je lui souris et sortis une belle pomme de ma poche. Je l'essuya rapidement à mon débardeur et lui tendis:


<< Tiens, c'est pour toi ! >>


Je lui faisais beaucoup d'exercice dans se genre pour lui apprendre peu à peu à aller vers l'Homme. Celia baissa un peu la tête pour mieux observer la pomme je suppose. Elle avança d'un bas, je ne bougea pas. Puis elle tendit son encolure à fond et elle prit la pomme. Elle mangea et faisait avec sa tête des gestes de bas en haut montrant qu'elle aimait.


<< Bah tu vois, sa t' as pas mangé. >>


Puis j'ouvris la porte du box et y entra. Cela faisait deux semaines qu'elle me laissait entrer sans broncher. Je me souviens encore il y a un mois de la belle trace de fer dans le dos et mon nez cassé. Enfin bref.
J'avança vers elle d'un pas moyen et alla directement à son encolure la lui caresser. Elle méritait un bon pansage à se que je vois, pleine de poussière elle était.
Je lui fis de bon gros câlin pendant quelques minutes avec un ou deux bisous, elle n'aimait pas tellement sa encore. Puis il fallait comme même que je la brosse.

Je pris mon étrille et commença à faire des petits mouvements circulaires sur les parties charnues, tout en allant pas trop vite pour ne pas l'effrayer. Puis je passa le bouchon et enfin la brosse douce. Je lui démêla très rapidement les crins. Puis, je fis les quatre sabots en faisant très attention. Pour le pansage la jument était une vraie crème, plus gentille il n'y a pas.

La voilà toute propre. Je l'a caressa encore un peu puis alla chercher le licol. A peine a-t-elle posait les yeux dessus qu'elle coucha les oreilles. Et bah c'est bien partie on dirait.


<< Doucement.. C'est rien... >>


Lui dis-je d'un ton rassurant. Quand j'avança elle recula un peu mais elle n'alla pas se bloquer contre le mur, c'était déjà sa. J'arriva à sa hauteur, elle montrait le blanc des yeux. Je lui caressa l'encolure doucement en lui faisant des chuuuuut pour l'apaiser. En même temps je lui passa le licol sur l'encolure tout en allant vers le dos puis le ventre et enfin la croupe.


<< Tu vois, sa ne te fais rien... >>


Elle s'apaisa un peu. Puis je remonta doucement vers sa tête et lui mis le licol. Je pris la longe en main. Celia, très maline. renifla ma poche, pleine de friandises aux fruits de bois je dois dire, je lui caressa le bout du nez et lui en donna deux.


<< Gourmande va ! >>


Puis, je l'amena en dehors du box. En route pour les prés.

=> Les Prés