Kirikou est un poney qui adore le cso. C'est simple, il a ça dans le sang.. Sa petite taille le prédestinait au départ pour des babys poneys mais le poney a très vite montré un fort caractère et donc impossible à maitriser par des petits de 3 ans. Un bon Galop 3 voir 4 est recommandé avec lui. Il a tout d'un mini-cheval, vif et rapide, il a un très bon coup de saut et s'envole au dessus des barres. Mais avant de gravir les marches des podiums, il lui faudra beaucoup apprendre et progresser. Avec un peu de patience et beaucoup d'amour, vous pourrez aller loin avec ce poney, très loin.
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Sujet: Re: Kirikou (Lily) Ven 2 Sep - 11:25
« Kirikou ; Première approche. »
Un rêve. C'est pas possible, je suis en train de rêver. Aïe. Je le sens quand je me pince, ce n'est donc pas un rêve. Cette lettre là, que j'ai entre les doigts, elle est bien réelle. Voici ce qu'elle dit: " Kirikou, shetland alezan hongre de 3 ans, propriétaire Lily B. Votre demande de pension au centre hippique de Bonjac a été acceptée avec succès. Un box est d'ors et déjà disponible pour votre poney ainsi que toutes les installations du centre. Nous vous attendons avec impatience, Alexandra, directrice en chef. " Tout est dit. Ce dont je rêve depuis que je suis montée pour la première fois sur un poney est en train de se réaliser et ce, grâce à mes parents qui ont vraiment été géniaux sur ce coup là. L'histoire commence il n'y a pas longtemps, environ un mois quand ils m'ont demandé de chercher un poney ou cheval à vendre. Moi, je n'ai pas posé de questions et je me suis ruée sur mon ordinateur. J'ai trouvé pas mal d'annonces intéressantes mais pour la plupart un peu trop chères et surtout des poneys trop loin. Et oui, car c'est un poney que je voulais moi, et rien d'autre. Au départ, mon père lui voulait m'offrir un cheval que soit disant je pourrais garder plus longtemps. Je me suis entêtée et il a finit par dire oui pour un poney. Youpi ! Une des rares annonces retenues était celle d'un petit shetland tout juste débourré provenant d'un centre équestre à deux heures de chez nous. Le jour où ma mère m'y a conduit a été un des plus beaux de ma vie. C'était petit, minable même mais Kirikou, le poney en vente était encore plus beau en vrai que sur les photos. Tac, le courant est direct passé. Et quand je me suis mise en selle pour la première fois, énorme coup de coeur pour le poney. En plus, à ce qui parait il a beaucoup de moyens. Et oui, je vais quand même pas acheter un shet pour rien faire. Moi ce que je veux faire, c'est des compétitions quand même. Et bien quelques jours plus tard, la vente est réglée. Une semaine après, je trouve la pension idéale pour le poney. Le centre hippique du Bonjac. Un magnifique cadre, avec des monitrices confirmées, beaucoup de chevaux et poneys, des installations fonctionnelles et surtout ... des groupes de compétition. Ni une ni deux, je m'inscris avec Kirikou dans l'écurie de CSO. L'affaire est réglée et aujourd'hui, c'est le grand jour. Normalement, je me rendrais chaque jour dans le centre à vélo car il n'est pas loin de chez moi mais exceptionnellement pour aujourd'hui mes parents ont décidés de m'y conduire afin de suivre l'arrivée de mon poney. Avant de partir, je m'habille en tenue d'équitation: qui sais, peut être je serais amenée à monter ? Nous nous mettons rapidement en route, confortablement installés dans notre voiture. Je trépigne d'impatience. Kirikou doit arriver en van par un transporteur à 10 heures 30. Il est vingt. Enfin, la cours du centre apparait.
- Bonjac, enfin.
Mon père se gare et dès que la voiture est arrêtée, je sors du véhicule tout excitée. Comme pour accueillir mon poney, le ciel a décidé de ne pas être capricieux aujourd'hui. Il fait beau et même un peu chaud pour ce début de mois de septembre. Mes parents me regardent en riant, je dois faire une de ces têtes pour qu'ils me regardent comme ça. Peut être que excitation plus bonheur intense ça fait pas bon ménage ? Franchement j'en sais rien. Tout ce que je sais c'est que je viens d'entendre le bruit d'un van et que la seconde qui suit un immense transporteur arrive dans la cours du centre. Il se gare et un type en descend. Il nous présente les papiers de sa "livraison". Mon père signe et le type va ouvrir le camion. Je le suis, trop excitée pour attendre plus longtemps. Il abaisse la rampe. Une croupe brune apparait et un petit poney tourne sa tête vers nous, ses deux minuscules oreilles droites comme des i. Ses membres courts sont protégés par d'épaisses protections de transport et il porte une légère couverture maintenue en place par un surfaix. Mon cœur a un raté. C'est lui, mon poney. Depuis notre première visite, je n'avais cessé de repasser dans ma tête cette petite heure passée sur son dos. Le type s'approcha pour détacher le poney et le faire descendre du van. Je me reculai. Quand Kirikou fut en bas, le livreur me tendit la longe que je pris. Le poney alezan semblait en bonne forme mais un peu stressé. Il regardait partout autour de lui en poussant des hennissements. Pour le rassurer, je lui flattai l'encolure.
- Là mon beau. Tu te rappelles de moi ? Calme toi.
Le contacte de ma main parut un peu le rassurer mais il fallait vite que je l'emmène dans son box. Après avoir serré la main de mes parents, le livreur repartit avec son camion, nous laissant ainsi au milieu de la cours. Par mail, on m'avait déjà indiqué l'emplacement de l'écurie de CSO. " Tu n'auras qu'à le mettre dans un des boxs libres, on lui fera sa plaque plus tard " m'avait-on dit. Tirant doucement sur la longe, je me mis en route vers une grande écurie. Kirikou m’emboita le pas ainsi que mes parents, toujours silencieux. L'allée de l'écurie était vaste, ainsi que les box. Je n'en avais jamais vu d'aussi grands. Plusieurs chevaux et poneys sortirent leurs têtes des box pour quémander à manger. Kirikou tint à tous leurs dire bonjour et colla même ses naseaux contre une petite baie. Il y avait un box paillé au fond de l'allée et je décidai donc d'y mettre mon poney. Mais avant, je devai lui enlever ses protections. Mon père accepta de tenir l'alezan le temps que j'enlève les guêtres ainsi que la couverture puis me redonna la longe. Merci p'pa. Kirikou rentre sans peine dans le box et à peine lui enlevais-je le licol qu'il se rue sur son foin, à croire qu'il n'a pas mangé depuis trois mois. Je décide de le laisser tranquille et sors du box. Mes parents me proposent de rentrer à la maison. Ouais, de toute façon à quoi bon rester. Les premières heures mieux vaux que Kirikou soit tranquille, je reviendrais plus tard de toute façon. Mon père insiste pour prendre une photo et je fais le plus gros sourire que j'ai jamais fait, sincère en plus. Après m'être assurée une dernière fois que tout est en ordre et que Kirikou ne manquera de rien, je fais une dernière caresse à l'alezan et quitte l'écurie suivie de mes parents.
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Sujet: Re: Kirikou (Lily) Ven 2 Sep - 12:31
J'adore ton résumé, tu écris vraiment bien
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Sujet: Re: Kirikou (Lily) Sam 3 Sep - 13:49
« C'était un petit alezan ; Kirikou ♥ »
Ce matin, je fus tirée de mon sommeil par mon réveil à sept heures et demi tapantes. C'était moi même qui l'avait réglé la veille. Je voulais passer toute ma journée aux côtés de Kirikou et j'avais prévu un emploi du temps bien précis. J'eus cependant un peu de mal à émerger et me retrouvais habillée et encore dans les vapes dans la cuisine à huit heure moins cinq. J'avalai un bon petit déjeuner puis prévins mes parents encore en train de dormir que je me rendais au club. Ensuite, je me mis en route sur mon vélo. C'est partit pour quinze kilomètres ! Pfiou. Au bout d'un trajet interminable, j'arrivai enfin dans la cours du club. Il y avait là un endroit pour mettre les vélos et j'y cadenassai donc le mien pour plus de sûreté. Il faisait beau et chaud aujourd'hui, un temps de rêve pour une journée de rêve. J'avais vraiment hâte de retrouver mon poney, il avait hanté mes rêves tout la nuit précédente. Aujourd'hui, j'avais un bon petit programme. Rond de longe le matin et ballade cette après-midi avec la directrice du club. Cool, non ? Il était neuf heure moins dix lorsque je pénétrai dans les écuries encore endormies à cette heure là. La plupart des chevaux somnolaient, sauf un.
- Kirikou. Coucou mon beau, comment ça va ?
Le petit hongre avait passé sa tête par-dessus la porte de son box. J'en profitai donc pour lui caresser le chanfrein. Kirikou se laissa faire, surement content d'avoir enfin quelqu'un qui s'occupe de lui. Justement, j'allai m'occuper de lui. Ce n'est pas pour rien que j'ai une grosse caisse de pansage à la main. Peu avant l'arrivée de mon poney au club, je m'étais rendue avec ma mère dans un grand magasin d'équitation près de chez nous et j'y avais acheté tout le matériel pour l'alezan. De la séchante au peigne. Mon équipement était maintenant rangé dans un casier fermé à clé situé dans une pièce à côté des écuries. La plupart des propriétaires entreposaient leur matériel là-bas, j'avais fait de même. J'interrompis mes caresses pour sortir de ma boite un licol en cuir. Sur la muserolle brillait une petite plaque argentée au nom de " Kirikou " écrit en fines lettre d'or. Ce licol, c'était un cadeau particulier de mes parents pour mon anniversaire. Je l'adorai déjà. Doucement, je rentrai dans le box de mon poney. Celui-ci vint se coller à moi et fourra son nez dans le licol. Je refermai le licol derrière ses oreilles. Je n'eus pas besoin de l'ajuster, c'était du sur-mesure. Faisant claquer la longe qui l'accompagnait contre mes bottes, je fis sortir Kirikou du box.
- Allez viens mon joli.
Le petit shetland me suit hors du box. Je lui fait faire un demi-tour puis attache la longe à l'anneau scellé dans le mur. Quand j'étais allée l'essayer, Kirikou n'avait pas trop bougé à l'attache mais je fis tout de même un nœud de sécurité juste au cas où. On était à l'abri de rien. L'alezan ne bougea pas et tourna juste ses oreilles vers moi alors que j'allai chercher une brosse dans ma boite. Quand je m'approchai de son encolure avec l'étrille, il se déroba. Je recommençai, plus doucement cette fois. Le poney ne broncha pas et j'entamai une série de lents mouvements circulaires le long de son encolure. Toujours prudemment, je déplaçai la brosse sur ses flancs et son petit ventre rebondi. Constatant qu'il ne se dérobait pas, je frottai un peu plus franchement histoire de pouvoir enlever les quelques traces de saletés incrustées dans son poil.
- Là poney. C'est bien.
Kirikou étant encore un bébé, il avait besoin d'être rassuré en permanence. Je pris donc toute mes précautions pour la suite du pansage, le brossant délicatement avec l'étrille, puis le bouchon uniquement sur les parties grasses. Quand vint le moment de lui brosser la tête avec l'époussette, le shetland renâclât et tira sur le longe comme pour s'enfuir. Tout doucement, je posai le bout de chiffon blanc sur son garrot puis remontai le long de l'encolure. A chaque fois qu'il montrait des signes de peur, je redescendais au garrot. Et ainsi de suite jusqu'à ce qu'il accepte le contact de la brosse juste à côté de sa tête. Là, je remontai doucement le long de sa joue puis sur le chanfrein. Kirikou ne se déroba pas, c'était gagné. Je décidai donc d'arrêter là avec cette brosse, me contentant de ce que j'avais obtenu du poney. Ensuite, je démelai un à un ses crins. L'alezan avait une crinière fournie mais je préférai attendre un peu avant de la désaipaissir. Sans doute le poney n'accepterait pas trop de se faire tirer les crins. Oui, mieux valait attendre de se connaitre un peu plus avant de faire un truc assez désagréable. Chaque jour, il faudra donc que je brosse soigneusement sa crinière et sa queue quitte à mettre un peu de démélant dedans si jamais c'est trop dur. Pour terminer le pansage, j'attrapai mon cure-pied et demandai son antérieur à Kirikou. Le hongre garda lourdement son sabot collé à terre. Tête de mule va ! J'essayai encore quelques fois mais Kirikou gardait obstinément son pied posé par terre. Je n'avais pas réellement envie de contraindre l'alezan à faire quoi que ce soit mais dans ce cas-là, il fallait que je le fasse. Sinon, il ne me respectera plus jamais. D'une voix décidée et ferme, je demandai au poney ( ou plutôt je lui ordonnai ) de me donner son sabot. Que nenni. J'attrapai donc le membre en dessous du boulet et poussai de tout mon poids contre l'épaule de l'alezan. Il résista quelques secondes avant de s'avouer vaincu et de replier son petit sabot. Je pus tranquillement le curer. Plusieurs fois, l'alezan essaya de reposer son petit sabot à terre mais à chaque fois je résistai. Il finit par arrêter et une fois le membre reposé à terre, propre, je lui flattai l'encolure satisfaite.
- Bien mon beau.
Je fis de même avec les trois derniers mais Kirikou ne me posa plus aucune difficulté. Ouf, il est intelligent ce petit. Le shetland, une fois brossé semblait en meilleur état. En effet, quand je l'avais vu pour la première fois dans son ancien club, il avait le poil terne et semblait dégingandé. Rien d'enviable pour un poney. Mais depuis que nous avions signé le chèque de son achat, il s'était fait un beau bidon avant d'arriver ici, dans sa nouvelle maison. Il semblait heureux et moi, j'étais heureuse pour lui. Mais, je savais que si je voulais avoir un avenir dans les compétitions avec ce petit shetland, il me faudrait travailler encore et encore. En tout cas, le jeu en valait vraiment la chandelle.
- Allez mon petit. On y va.
Je défis le noeud de la longe et Kirikou redressa immédiatement son encolure, aux aguets. Je passai ma main sur son encolure, soulevant une poignée de crin puis déposai un bisou sur son petit chanfrein. Oui, c'était bel et bien mon poney maintenant et je comptais le rendre heureux au maximum. Avec pour seul bruit celui des fers qui claquent sur les pavés, nous quittâmes l'écurie en direction du rond de longe.
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Sujet: Re: Kirikou (Lily) Sam 3 Sep - 20:26
Bon résumé ^^ Tu aurais pu faire le retour du rond de longe mais c'est pas grave
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Sujet: Re: Kirikou (Lily) Dim 4 Sep - 12:46
« C'était un petit alezan ; Kirikou ♥ (2) »
De retour à l'écurie après une petite séance au rond de longe, je ramène Kirikou devant son box où je l'attache grâce à la longe. Le petit shetland est tout sale après s'être roulé de tout son soûl dans le sable du rond de longe et j'ai donc du boulot avant de pouvoir le rentrer dans son box. Mais Kirikou est impatient et tape du pied. Il a envie de manger. Pour le faire patienter le temps que je le décrasse, je ramène une petite botte de foin que je dispose en tas par terre. Le shetland plonge sa tête dedans mais est retenu par la longe. Je la ralonge donc pour qu'il puisse tranquillement manger puis me mets au travail. J'attrape mon étrille en caoutchouc et commence par frotter énergiquement la robe du petit alezan pour en faire tomber la majeure partie de la saleté. Du sable tombe en masse sur le sol et la robe alezan du poney commence à réapparaitre. Le shetland ne s'en rend même pas compte tellement il est occupé à engloutir son foin. On dirait qu'il n'a pas mangé depuis quinze jours, c'est dingue. Tout en le brossant, je me mets à siffloter, heureuse d'être aux côtés de mon poney. Rapidement, j'échange l'étrille contre un bouchon et la passe sur les membres et sous le ventre rebondi du poney. Là, Kirikou se retourne et tente d'attraper la brosse avec ses dents.
- Oh Kirikou, c'est pas bien ça.
Le shetland se désintéresse bientôt de la brosse et je peux reprendre là où je me suis arrêté. Je fais bien attention à le brosser partout, même dans le pli du coude un endroit bien souvent oublié par la majeure partie des cavaliers. Avec mon poney, je préfère faire très attention et j'aime m'en occuper. Pendant une bonne dizaine de minutes, je frotte et récure, faisant apparaitre une belle couche de sable à l'endroit où se tient Kirikou. Au final, le poney est encore plus propre qu'avant. Je fini le brossage un peu avant que l'alezan ait fini de manger son foin et décide donc de lui curer et graisser les sabots. Je les nettoies bien un à un, en enlevant tout le sable (encore) jusqu'à ce que la corne soit bien visible. Ensuite, je plonge mon pinceau dans un petit pot de graisse bien dégeu et en badigeonne le dessous du sabot ainsi que la paroi. Manucure gratuite pour shetland ! Les sabots ainsi vernis, Kirikou a fière allure et je sors mon appareil pour une petite photo. Je la montrerai à mes parents ce soir en rentrant à la maison. Ca y est, Kirikou a terminé de manger et me regarde d'un air qui veut tout dire. " J'ai encore faim. " Je ne peux m'empêcher de retenir le rire qui me monte à la gorge et m'exclame.
- D'accord mon beau. Je te rentre.
Je défais le noeud de la longe puis rentre le poney dans son box. Ensuite, je lui enlève son licol et après lui avoir flatté l'encolure, je resors du box et vais chercher sa ration de granulés dans la graineterie. Une demie-mesure aujourd'hui pour le loulou, comme indiqué sur la plaque de son box. Je reviens rapidement et vers les granulés dans la mangeoire du poney qui se rue dessus. Plusieurs chevaux tapent dans la porte de leurs boxs, réclamant eux aussi leurs parts. Amusée, je dis au revoir à Kirikou par une dernière caresse puis le laisse manger tranquille et quitte les écuries en direction du club-house. A moi le bon sandwitch jambon-beurre !
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Sujet: Re: Kirikou (Lily) Lun 5 Sep - 18:18
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Sujet: Re: Kirikou (Lily) Mar 6 Sep - 10:02
« Le grand jour ; préparation ♥ »
Aujourd'hui, c'était le grand jour. Après seulement quelques séances au club, j'avais acquis juste assez d'expérience pour passer mon premier Galop. Ce matin, j'avais participé à l'épreuve de théorie qui s'était assez bien passée dans l'ensemble. Maintenant, j'en espérais autant de mon épreuve de pratique. J'avais rendez-vous à quatorze heure trente dans la carrière. Autant vous dire que je n'avais pas de temps à perdre ! Après avoir rapidement mangé un sandwitch au club-house, je me dirigeai vers les écuries, ma lourde caisse de pansage à la main. Kirikou m'accueillit avec un petit hennissement affectueux en passant la tête par-dessus la porte de son box. Il était juste assez grand pour ça ! Un large sourire s'étira sur mes lèvres et je posai ma caisse à terre pour pouvoir faire une caresse au poney. L'alezan me lécha la main et, attendrie je lui tendis un bout de carotte qu'il engloutit en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. Lui flattant l'encolure, je lui murmurai.
- Coucou toi. Tu sais, aujourd'hui c'est un moment important pour nous deux.
Sans perdre plus de temps, je quittai un instant la douce fourrure du poney et sortai mon licol en cuir de ma boite. Faisant doucement glisser le loquet de la porte, je me glissai à l'intérieur du box. Il n'y avait d'autre bruit que le grincement du loquet et le souffle chaud de Kirikou. L'alezan vint directement fourrer son nez dans le licol et, après l'avoir refermé, je le menai dehors sans le quitter des yeux. Ensuite, je l'attachai pas trop court à l'anneau scellé dans le mur et commençai le pansage en m'emparant de mon étrille en caoutchouc. Aujourd'hui, il fallait que nous soyons impeccables tout les deux ! Pour moi, pantalon beige et blouson marron et pour Kirikou, j'avais prévu un tapis ainsi qu'un bonnet blanc. Mais avant cela, il fallait que le poney soit propre et j'avais donc un bon boulot avant d'y parvenir. Je m'attelai donc immédiatement à ma tâche et frottai, étrillai, brossai la moindre des parties du corps de mon poney. Pendant toute la durée du pansage, je ne dis rien, concentrée au maximum. Au bout de vingt minutes, j'avais terminé de brosser l'alezan. Un dernier coup d'époussette et sa robe étincelait. Je m'attaquai maintenant aux crins, démêlant une à une les longues mèches du poney en veillant à ne pas les casser. Jetant un coup d'oeil à ma montre, je constatai qu'il me restait encore une quarantaine de minutes. Je me lançai donc dans la création d'une natte espagnole pour Kirikou. Ce ne fus pas facile mais une fois finie, je trouvai que c'était quand même du bon boulot. Mon petit shetland ressemblait à un poney de dressage avec sa belle nate sur le côté. Pour harmoniser le toupet, je tressai une grosse natte terminée par un chouchou blanc. Top classe ! Pour finaliser le tout, je curai et graissai soigneusement les sabots de mon poney. Une fois le (big) pansage terminé, Kirikou était méconnaissable. Fière de moi, je lui déposai un baiser juste entre les deux naseaux.
- Tu es magnifique mon beau.
Il ne me restait plus qu'à seller le beau. J'allai dans la sellerie chercher le harnachement puis revins quelques minutes plus tard, les bras chargés. Kirikou me regarda, un peu plus nerveux que d'habitude. Oh la la, il ne fallait pas que je lui transmette mon stress ! Tâchant de bien contrôler mes émotions, j'entrepris de seller mon shetland. Il remua un peu quand je resserai la sangle mais sinon, je n'eus aucune difficulté pour le seller et le brider. La dernière fois que je l'avais monté, j'avais remarqué que, à cause de son garrot pas du tout prononcé, la selle avait tendance à avancer sur les épaules. J'avais donc ajouté à la selle une croupière qui garderait celle-ci bien en place. Une dernière fois, je vérifiai que tout était bien ajusté, selle ainsi que filet. Rien à signaler ! Il était seulement quatorze heure mais avant l'épreuve, il fallait bien que je détende mon poney. Je décidai donc d'y aller tout de suite et détachai Kirikou qui me suivit en piaffant d'impatience. Une chose est sûre, ça n'allait pas être du gâteau !
Manège.
C'est ravie que je rentrai avec Kirikou aux écuries. Et pour cause, le petit shetland avait été tout simplement génial. Je ne savais pas encore si j'avais mon galop mais une chose était sûre, j'étais fière de mon poney. Mes parents ne me récupérant que dans une heure, j'avais encore le temps de bien bichonner mon poney. Après l'épreuve, je l'avais longuement marché mais Kirikou transpirait toujours autant, son poil était tout collé à certains endroits. Je le menai rapidement dans son box où je le dessellais. Dès que j'enlevais la selle, le poney se secoua puis se roula dans la paille fraiche de son box ( qui avait été changée le matin même ). De mon côté, j'allais ranger le harnachement dans mon casier puis revins auprès de mon poney. Il était en train de jeter un coup d'oeil à sa mangeoire mais comme il n'y trouvait rien, il vint directement vers moi. Amusée, je lui donnai un bonbon puis lui passai son licol.
- Allez gros, un bon petit brossage ça te fera aucun mal.
Je m'attelais donc à la tâche directement dans son box, ne voulant pas le déranger en le sortant jusqu'à l'aire de pansage. Après une telle épreuve, le poney méritait un peu de repos. Une fois le pansage terminé, j'avais déjà ma petite idée sur où l'emmener. Prenant la longe dans mes mains, je fis sortir le poney du box.
- Surpriiiiiise ! Direction paddocks !
Je menai donc le poney d'un coup plus fringuant vers les petites pâtures situées à l'arrière du club.
